Le paramétrage de l'interface de Siril
De façon à bien utiliser Siril, il faut effectuer quelques paramétrages.
1. Définir le répertoire de travail
Repérer le bouton placé en bas et à droite. Le texte qui est écrit dessus
"Change dir" signifie : "définir le répertoire (= le dossier) dans lequel
sont placées les images sur lesquelles on veut travailler (faire agir le
logiciel).
Selon la version de votre système ou votre environnement graphique, la
boîte de dialogue suivante peut varier.
Dans mon cas = la version XFCE d'Ubuntu, cela donne l' aspect ci-dessous.

Paramétrage des types de fichiers RAW
Siril dispose d'un outil de décodage des fichiers RAW efficace
et paramétrable.
Cet outil est une bibliothèque de fonctions (pour un industriel, ce serait
un sous-traitant) auquel certains éléments doivent être transmis.
1.
Point d'entrée du paramétrage RAW ; Menu File / choix : Settings.

Ce choix ouvre une fenêtre qui propose des choix essentiels :

|
Le premier choix à faire concerne le
format lié à la marque de l'appareil photo. Chaque marque a son type
de fichier RAW particulier. Dans mon cas, l'appareil est de marque
Nikon et les images ont un nom qui se termine par .NEF
J'ai laissé de côté ce qui concerne la longueur focale de
l'objectif ainsi que la taille physique des pixels sur le capteur de
l'appareil photo.
Libraw setting :
Ne pas oublier de cliquer sur ce bouton qui donne accès à des
paramètres essentiels.
Ne pas oublier de valider en cliquant sur le bouton "Close" (fermer) |
La fenêtre ouverte quand on clique sur "libraw settings" :

Tout ici a de l'importance.
L'ajustement des couleurs.
Il y a trois couleurs : le rouge (Red), le bleu (Blue) et le vert (Green).
Ici, on n'agit pas sur le vert, supposé être la référence, mais on adapte
l'importance du rouge et du bleu par rapport à lui.
On agit en cliquant sur les signes + et -
Beaucoup de différences entre les appareils : ce sera à chacun de trouver ce
qui va bien.
Matrix interpolation : la
précision du décodage.
Retenons pour le moment que AHD donne de meilleurs résultats mais que c'est
plus lent.
White balance : l'équilibre des
blancs.
Ce choix a été fait en réglant son appareil photo (ou alors on a été un peu
négligeant).
Si l'on veut que le décodage tienne compte de ce réglage (ou non) on
coche (ou non) la croix : Use the white
balance specified by the camera.
On peut aussi demander à la machine d'effectuer par elle-même un calcul de
l'équilibre des blancs en faisant diverses moyennes (????). Dans ce cas, on
coche (ou non si on ne veut pas) : Calculate
the white balance by averaging the entire image.
Gamma correction :
Rien de pertinent à dire = préférable de se taire.
Quels choix effectuer pour soi-même ?
Je n'ai pour le moment aucune réponse à apporter.
Le seul moyen de trouver est d'effectuer des test toujours avec la même
image supposée bien choisie, c'est à dire avec des étoiles Bleues, rouges,
jaunes, blanches...
Par exemple les Hyades, si l'on se fie à cette image : L'amas
des Hyades
Commencer par un cas simple ne nécessitant pas de traitement sophistiqués :
on veut simplement étalonner la "moulinette" qui interprète notre
capteur.
Une autre façon de faire serait d'identifier quelques étoiles lumineuses du
champ et de rechercher leur indice B-V pour ensuite en déduire leur "vraie
couleur".
Par exemple Aldebaran (Alfa du Taureau) a un indice B-V de 1,55. Un peu au
Nord, l'étoile Ro (numéro Hiparchos 21365) a un indice de 1,8 (plus rouge),
alors qu'au Sud d'Aldébaran, on trouve des étoiles d'indice plus proche de
zéro).
Rappelons que Véga a été prise comme référence de l'indice 0.
Ceci étant, cette démarche est complexe... ce sera pour plus tard.
Je pense publier dès que possible une note rendant compte de
l'expérimentation de divers paramétrages.
A suivre donc.
Lerautal avril 2014 - version 0.1
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